vendredi 2 février 2024

 Le Festival du Court Métrage Nikon

À travers le monde, de nombreux festivals de courts métrages sont devenus des plateformes essentielles pour célébrer la créativité cinématographique et découvrir de nouveaux talents. Le Festival du Court Métrage Nikon s'inscrit dans cette tendance en offrant une scène spécifique pour les cinéastes amateurs et professionnels qui exploitent la puissance de la vidéo à travers les appareils Nikon.

Promotion de la Créativité Vidéographique

Le Festival du Court Métrage Nikon constitue une opportunité exceptionnelle pour les cinéastes de tous niveaux de compétence de s'exprimer à travers le médium du court métrage. En encourageant la créativité, le festival donne vie à des histoires originales, souvent capturées à l'aide des équipements Nikon. Cela renforce l'image de la marque en tant que supporteur de l'expression artistique et de l'innovation dans le domaine de la vidéo.

Engagement de la Communauté Cinématographique

Le Festival du Court Métrage Nikon rassemble une communauté diversifiée de cinéastes, de professionnels de l'industrie et d'amateurs passionnés de vidéo. Cela crée un espace propice aux échanges, aux collaborations et aux opportunités de réseautage. L'engagement de la communauté favorise une relation continue entre Nikon et les créateurs, renforçant ainsi la fidélité à la marque.

Promotion de Nouveaux Talents

Le Festival du Court Métrage Nikon offre une plateforme idéale pour découvrir de nouveaux talents. Les cinéastes émergents ont ainsi l'opportunité d'être repérés par des professionnels de l'industrie, d'obtenir une reconnaissance et d'accéder à de nouvelles opportunités dans le monde du cinéma.

En somme, le Festival du Court Métrage Nikon représente bien plus qu'une simple compétition de films. C'est une célébration de la créativité, une vitrine pour les produits Nikon, une plateforme d'engagement communautaire et un catalyseur pour l'émergence de nouveaux talents dans le monde du cinéma. Cet événement contribue à façonner l'identité de la marque et à renforcer sa connexion avec la communauté cinématographique.

Découverte d'un nouveau talent Cinématographique

Allez faire un tour sur le site de ce festival et faites vous plaisir en regardant ces courts métrages de qualité sur le thème du Feu qui est le sujet de l'année. Cela ne vous prendra pas beaucoup de temps car il font tous moins de 3 minutes et s'il vous plait votez pour celui-ci cela aidera à l'émergence d'un nouveau talent dans cette jungle implacable qu'est l'industrie cinématographique. D'avance je vous en remercie.

https://www.festivalnikon.fr/video/2023/3111


mardi 19 mai 2015

La Transformation Digitale de l'économie française

Je reprends aujourd'hui une tribune de Guy Mamou-Mani qui me parait fort à propos!

Dans une précédente « tribune » de l’Opinion, il faisait observer que l’avenir de notre pays et de ses entreprises, notre propre avenir, dépendait pour une très large part des réponses que nous apporterions collectivement aux enjeux de la transformation numérique qui concerne aussi bien l’administration centrale que les collectivités locales, les entreprises que les individus.

La Révolution Digitale s'installe partout sournoisement!

Même si nous n’en sommes pas toujours conscients, notre vie quotidienne dans ses différentes composantes tout comme d’ailleurs ses représentations, à commencer par celle de l’âge avec la “silver économie”, est en passe à l’aune du numérique de changer radicalement. Son avènement embarque une révolution complète de la connaissance qui entraîne avec elle toutes les autres disciplines tant son potentiel est contagieux.

C’est un phénomène général qui est en train de gagner toute la société et prospère au rythme d’innovations qui ne sont pas qu’incrémentales. Les particuliers en sont les premiers bénéficiaires, qu’ils soient consommateurs ou citoyens. Nous le verrons s’agissant de nos rapports avec l’administration (Etat-offreur de solutions, généralisation de la dématérialisation des actes administratifs, accès libre aux données publiques) dans un prochain billet. 

Au secours nous sommes en retard!

Paradoxalement, nos entreprises, pourtant aussi conscientes de l’importance du numérique que leurs homologues des 28 pays de l’union européenne qui accélèrent leur transformation numérique, donnent l’impression de marquer le pas: “en France, alors que les usages numériques sont largement répandus chez les consommateurs, ils tardent à s’imposer dans les entreprises”. Quelques chiffres:

75% des entreprises européennes possèdent un site web contre 65% des françaises,
30% des entreprises utilisent un média social contre 19% en France.

C’est le constat accablant que dresse le cabinet McKinsey dans son étude 2014 sur la mutation numérique des entreprises[1] que corrobore Philippe Lemoine dans le Rapport sur “la transformation numérique de l’économie française” [2]qu’il a remis en fin d’année dernière au Gouvernement.

Ce retard, qui prive notre pays d’un gisement considérable de croissance et de compétitivité, m’interroge d’autant plus que la responsabilité en incombe, pour une part du moins, à des dirigeants qui manquent encore visiblement de motivation - pour ne pas dire d’implication -  pour épouser leur temps et entreprendre la “métamorphose numérique” de leur entreprise.

Ils sont pourtant mieux placés que quiconque pour discerner le parti qu’ils pourraient tirer du potentiel de valeur attaché au numérique qui modifie les processus métiers, casse les organisations en silos, instaure des démarches de transversalité porteuses de nouveaux équilibres dans la gouvernance, eux-mêmes source de nouvelles modalités d’engagement.

Pourtant le gisement est là!

Si les entreprises, jouaient pleinement le jeu en acceptant de bouleverser les habitudes et les usages qui ont cours dans l’économie matérielle, la France collerait davantage au nouveau monde dans lequel nous sommes entrés et pourrait accroître la part du numérique dans son PIB de 100 Md€ par an selon les estimations McKinsey.

Il est donc urgent de corriger le tir et de sonner l’heure de la mobilisation générale, sauf à se résoudre au déclin de notre pays, à la disparition les uns après les autres de ses fleurons industriels faute d’avoir su réinventer à temps leurs business models, et à nous voir rétrograder pour la nième fois dans le classement des grandes puissances économiques mondiales. 

Une association pour nous sortir de là!

 C’est tout le sens de l’initiative prise par le Président de la République en confiant à des acteurs économiques (dont le SYNTEC Numérique), la création d’une association dédiée à l’Industrie du futur.

Parmi les propositions concrètes de l’association, figurent 3 actions emblématiques :

la création et la promotion - d’ici fin 2016 - de plus de 15 projets de dimension nationale voire européenne,
la sensibilisation de plus de 15000 entreprises à la transformation numérique et l’accompagnement  de 2000 PME ou ETI industrielles dans leur projet de modernisation,
le déploiement de plates-formes technologiques accessibles aux industriels sur l’ensemble du territoire français.

Cette initiative qui prolonge et amplifie les actions conduites dans le cadre du plan Nouvelle France industrielle pourrait avantageusement être déclinée dans d’autres secteurs d’excellence  qui n’ont pas encore exploité toute la richesse que le numérique met pourtant à leur portée. Par exemple la santé et le médico-social: les énergies des acteurs du numérique dans ces deux domaines gagneraient à être fédérées comme le montre le  livre blanc “la révolution du Bien vieillir” que SYNTEC Numérique va publier prochainement. 

En synthèse.

Guy MAMOU-MANI a la conviction que c’est en favorisant systématiquement le basculement de la technologie vers l’usage et en les adossant sur un environnement de type click-and-mortar plus propice à leur développement que les entreprises, qu’elles soient traditionnelles ou pure players, rencontreront leur marché et feront mentir Henri Verdier, chief data officer (CDO) de la France, qui pouvait encore observer mi 2012 dans son Plaidoyer pour une néo-industrialisation  qu’il n’y a aucun produit français parmi les 25 produits les plus vendus en France!

Pour ma part, je pense que le jour ou les entreprises penseront plus à s'adapter aux préoccupations de leurs clients qu'aux contraintes de production, elles trouveront peut-être qu'elles doivent renoncer à un certain confort de continuité pour aller chercher des relais de croissance dans des modes opératoires inconnus et inconfortables mais qui se trouvent là ou leurs nouveaux clients les attendent. Ils n'attendront pas longtemps surtout s'il devient de plus en plus facile de trouver leur contentement ailleurs même loin de chez nous. Le prix n'est plus la valeur principale, mais la simplicité est en train de le remplacer. A nous de jouer!







vendredi 24 avril 2015

"Mobile Friendly" bilan 3 jours après le "tsunami" de Google

Après Panda en 2011 et Pinguin en 2012, la nouvelle modification profonde de l'algorithme de Google est tombée le 21 avril: "Mobile Friendly" quels en sont les effets 3 jours après?
Suivant sa logique profonde de satisfaire au mieux les demandes des utilisateurs finaux, Google fait constamment évoluer l'algorithme de son moteur de recherche afin de coller au mieux aux usages des surfeurs sur internet. Plusieurs centaines de personnes travaillent sur ce sujet en permanence et cela produit des évolutions constantes mais souvent des ruptures brutales comme l'ont été Panda et Pinguin. Cette nouvelle évolution contrairement aux habitudes de Google est annoncée depuis plusieurs mois.
Pourquoi cette évolution majeure? Deux réponses:
  1. Nous avons franchi très récemment la barre des 50% de fréquentation d'internet sur mobile. Cela veut dire que plus de la moitié des internautes surfent plutôt depuis leur smartphone que depuis leur ordinateur. Partant de ce constat qui ne va aller qu'en augmentant, Google est soucieux que ces internautes puissent lire correctement les sites vers lesquels il les oriente à travers ses résultats. But louable si on le prend au pied de la lettre! Si on s'en tient à l'objectif avoué et annoncé par les fondateurs de Google de satisfaire  au mieux les demandes des utilisateurs finaux, on est bien la dans l'esprit mais il n'y a pas que ça.
  2. Le fait que les sites ne soient pas aussi lisibles ni si utiles sur mobiles que sur ordinateur fait monter le taux de transfert vers des applications dédiées sur mobiles qu'elles soient iOS, Androïd ou Windows Phone. Hors les revenus publicitaires venant de ces applications sont loin d'avoir rattrapés ceux d'internet. Il était donc impératif pour Google de limiter cette fuite!


Le passage officiel c'est fait le 21 avril dernier. En fait il semblerait que les choses aient commencées un peu avant en sous-marin. Hors d'après des études, les sites et pas des moindres ne sont pas prêt du tout malgré la mise en garde préventive qu'avait fait Google depuis quelques mois et la mise en place d'un outil permettant de tester son site en direct. En France on estime qu'entre 60% et 65% des sites ne sont pas adaptés au mobile.
Trois jours après, si on regarde ce qui a changé dans les résultats, on peut effectivement noter certaines différences. La société YODA spécialiste en référencement naturel a pu mesurer des baisses de popularité allant de -0,6% pour le site ameli.fr à -36% pour rueducommerce.fr. Le gros du peloton (canal+,BNP, leboncoin, …) se situe entre -10% et -15%. En regardant d'un peu plus prêt, on s'aperçoit que des sites prévus pour les mobiles viennent remplacer les sites classiques. Ainsi, pendant que le site rueducommerce.fr voit sa popularité baisser, le site m.rueducommerce.fr voit la sienne monter d'autant. On peut voir l'efficacité des stratégies qui avaient été un peu anticipées. Pour ceux qui ne l'ont pas encore fait, les 65%, il est grand temps de réagir sous peine de se retrouver relégué au dela de la page 2 ce qui signifie la mort. Il y a donc un beau marché qui s'est ouvert pour les agences web qui sauront détecter les retardataires.